Roger Bacon

Roger Bacon, surnommé Doctor mirabilis à cause de sa science prodigieuse, philosophe, savant et alchimiste anglais, reconnu comme l'un des pères de la méthode scientifique.



Catégories :

Ésotériste - Astrologue - Astrologie - Art divinatoire - Franciscain - Religieux anglais - Philosophe catholique - Philosophe anglais - Scientifique anglais - Philosophe du XIIIe siècle - Naissance en 1214 - Décès en 1294 - Personnalité de l'optique

Recherche sur Google Images :


Source image : www.paranormalnews.fr
Cette image est un résultat de recherche de Google Image. Elle est peut-être réduite par rapport à l'originale et/ou protégée par des droits d'auteur.

Page(s) en rapport avec ce sujet :

  • Roger Bacon - Wikipédia : Roger Bacon est né à Lichester, ... Bacon lui envoie son Opus majus et quelques instruments de mathématiques qu?il a découverts.... (source : monsieur-biographie)
Roger Bacon

Roger Bacon (1214 - 1294), surnommé Doctor mirabilis («Docteur admirable») à cause de sa science prodigieuse, philosophe, savant et alchimiste anglais, reconnu comme l'un des pères de la méthode scientifique. Pour lui, «aucun discours ne peut donner la certitude, tout repose sur l'expérience»[1], [2], expérience scientifique ou religieuse.

Biographie

Sa vie prête à roman [1], mais l'historiographie moderne réduit son côté maudit (les emprisonnements), ses innovations (l'invention de la méthode expérimentale).

Roger Bacon est né à Lichester, dans le Somerset, en Angleterre, en 1214 (selon Th. S. Maloney). Vers 1228, à presque quatorze ans, il commenca ses études à l'université d'Oxford, où il put écouter Edmund Rich d'Abingdon (saint Edme, 1170-1242). Il obtint vers 1236 le grade de maître ès-arts (magister in artibus). On le trouve à Paris, à la Faculté des arts, où il donne un enseignement en 1237. Il rencontra Alexandre de Halès, Guillaume d'Auvergne, Robert Kilwardy, Pierre de Maricourt, Thomas Gallus. Sa première grande période de production court de 1237 à 1250. Alors, il commenta l'œuvre Aristote, dans des Quæstiones : c'est une nouveauté et une audace, puisque Aristote a été interdit en 1215, 1228, 1231. Il composa sa Summa grammatica, deux traités de logique : Summa de sophismatibus et distinctionibus et Summulæ dialectices.

Il se fixa à Oxford, de 1247 à 1256, enseignant Aristote. Il étudiait Adam de Marsh (Adam de Marisco, 1200-1259), théologien, homme de loi, scientifique. Selon son propre aveu, en 1247-1248, il se détacha des enseignements scolastiques pour étudier les langues "sapientielles" (hébreu, grec, arabe, chaldéen) et les sciences (optique, mathématiques, astronomie, etc. ). On le dit disciple du grand homme de science Robert Grossetête (1168-1253), mais il ne l'a probablement pas côtoyé, plutôt étudié ses travaux en optique et mathématiques. Il entra en 1256 chez les Franciscains, l'ordre des Frères mineurs fondé par saint François d'Assise et voué à la pauvreté. La même année, Richard de Cornwell devint le responsable des études scientifiques pour les Fransciscains d'Angleterre, les relations furent hostiles. Il se peut qu'à cette époque, et pour plusieurs années (1257 ?-1266 ?), Roger Bacon ait été, non pas emprisonné, mais plutôt interdit d'enseignement, confiné, surveillé, tracassé au couvent des franciscains de Paris ; il dira ceci dans sa lettre au pape :

"Du fait de multiples malaises et d'infirmités diverses, je n'ai pu vaquer depuis dix ans aux occupations de l'enseignement... J'ai été tenu par une injonction rigoureuse de mes supérieurs religieux à ne communiquer aucun rédigé de mon cru. "

Il se montre particulièrement polémique à l'égard d'Albert le Grand, son contemporain (1200-1280)  : "tous ses ouvrages ne sont d'aucune utilité et nuisent au contraire à la vraie philosophie. "[3]. Le concile de Narbonne, en 1260 interdit aux Frères Franciscains de rien publier sans autorisation. Son second séjour à Paris couvre de 1256 à 1280. Il fait la connaissance de saint Bonaventure, ministre général des franciscains depuis 1256.

Sa seconde grande période de production couvre de 1260 à 1292. En 1265, à l'avènement du pape Clément IV (Guy Foulques), qu'il connaissait bien depuis 1263 et qui l'avait en grande estime, sa recherche s'accéléra. Dès juillet 1266 le pape lui demanda de lui envoyer ses travaux, malgré les interdits des constitutions de Narbonne, et en secret. [4] Roger Bacon rêvait d'une université parisienne fondée sur la connaissance non seulement d'Aristote, d'Avicenne et d'Averroès, mais toujours des sciences arabes, des langues arabes. Il envoya au pape une lettre dédicace qui expose son programme (Epistula ad papam Clementem IV), puis trois projets de somme philosophique et scientifique : Opus minus (1265), Opus majus (1268), Opus tertium (1270), mais également le De speculis comburentibus (Sur les miroirs ardents) , quelques opuscules sur l'astrologie et l'alchimie. Il lâche cet aveu :

"J'ai énormément travaillé les sciences et les langues ; je m'y suis appliqué pendant quarante ans depuis que j'ai eu appris l'alphabet [Alphabetum philosophiæ : l'initiation à la science universitaire] ; pendant ce temps-là, je n'ai jamais été sans étudier, excepté pendant deux ans" (Multum laboravi in scientiis et linguis et posui jam quadraginta annos postquam didici primum alphabetum et fui semper studiosus et præter duos annos d'istis quadraginta fui semper in studiis). [5]

Après la mort de Clément IV (nov. 1268), il fut en butte à des persécutions. En mars 1277, l'évêque de Paris, Étienne Tempier, interdit 219 thèses philosophiques ou théologiques. [6] Déjà cela concernait en partie Roger Bacon. Le maître général des Franciscains, Jérôme d'Ascoli (qui sera le pape Nicolas IV en 1288), le condamna vers nov. 1277 et interdit son œuvre chez les franciscains. [7] On lui reprochait, entre autres, ses opinions sur l'astrologie et certaines "nouveautés suspectes" (novitates suspectas). [8] Il fut mis en prison à Ancône entre 1277 et 1279, car, depuis le concile de 1215, la prison est la peine infligée dans les procès d'Inquisition aux relaps, contumaces et fugitifs. Mais il ne passa probablement pas quatorze années dans des prisons ecclésiastiques, comme le dit la légende. Il rédigea de 1275 à 1280 son étude sur le Secretum secretorum (Le secret des secrets), ouvrage occultiste qu'il croyait - à tort - d'Aristote. Vers 1280, il revint à Oxford. Vers 1292, il composa le Compendium studii theologiæ (Abrégé des études théologiques), qui résume sa pensée en philosophie et théologie.

Il mourut à Oxford le 11 juin 1294. Il aurait dit sur son lit de mort : «Je me repens de m'être donné tant de peine dans l'intérêt de la science.» De 1295 à 1310, la législation des franciscains interdiait les livres d'alchimie et de magie. [9]

Découvertes, réformes

Études sur l'optique

On doit à Roger Bacon d'ingénieuses observations sur l'optique (il eût l'idée de la trichromie) et la réfraction de la lumière ; une réflexion sur l'arc-en-ciel - dont il mesure l'ouverture angulaire : 42° et recense les variantes : rosée, fontaines, prismes - qui prend position pour la vision de Robert Grossetête plutôt que celle d'Ibn al-Haytham, ainsi qu'une description de la chambre noire.

On lui a quelquefois attribué l'invention de la poudre à canon[10], celle des verres grossissants, du télescope, de la pompe à air et d'une substance combustible analogue au phosphore ; on trouve en tout cas dans ses rédigés des passages où ces diverses inventions sont fréquemment décrites avec une bonne précision.

La poudre à canon. «En prenant une petite quantité de cette matière [la poudre], comme une pincée, on produit un formidable bruit, une lumière éblouissante, et cela on l'obtient de bien des manières. On pourrait par là détruire des villes et des armées, environ à l'exemple de Gédéon, qui, en brisant des vases d'argile et des flambeaux, en fit sortir un feu qui détruisit avec fracas une armée innombrable de Madianites ; et il n'avait avec lui que trois cents hommes. (Nam soni velut tonitrus et coruscationes possunt fieri in ære, immo majore horrore quarn illa quæ fiunt per naturam. Nam modica materia adaptata, scilicet ad quantitatem unius pollicis, sonum facit horribilem et coruscationem ostendit vehementem, et hoc fit multis modis, quibus civitas aut exercitus destruatur ad modum artificii Gedeonis, qui lagunculis fractis et lampadibus, igne exsiliente cum fragore inestimabili illimitétum Madianitarum destruxit exercitum cum trecentis hominibus). [11]

Il proposa dès 1267 la réforme du calendrier, sans avoir eu connaissance des travaux antérieurs d'Omar Khayyam.

Son plus grand mérite est d'avoir renoncé à la méthode purement spéculative et d'avoir conseillé et pratiqué lui-même l'expérience. Il pratiqua l'alchimie, ancêtre de la chimie et s'intéressa à l'astrologie dont n'avait pas émergé toujours l'astronomie.

Philosophie

En philosophie, il est classé, depuis Étienne Gilson, dans l'école nommée "augustinisme avicennisant"[12], comme Guillaume d'Auvergne, cette école fait de l'intellect agent scindé (dont parlent Aristote et Avicenne) le Dieu illuminateur (dont parle Augustin), par conséquent le Verbe divin, deuxième personne de la Trinité. Il croit que la philosophie est le résultat d'une influence de l'illumination divine dans notre esprit (per influentiam divinæ illuminationis) [13]. Roger Bacon admet trois voies de connaissance : l'autorité, le raisonnement et l'expérience. IL rejette l'autorité, qui s'appuie sur des raisons extérieures. "L'argument conclut et nous fait concéder la conclusion, mais il ne certifie pas et il n'éloigne pas le doute au point que l'âme se repose dans l'intuition de la vérité, car cela n'est envisageable que s'il la trouve par la voie de l'expérience". [14] Les œuvres de Bacon ont pour but l'intuition de la vérité, c'est-à-dire la certitude scientifique, et cette vérité à atteindre est pour lui le salut. La science procédant de l'âme est par conséquent indispensable. Le moyen de cette recherche est l'expérience, car en éprouvant la vérité, elle la révèle. [2] Ainsi, seule l'expérience est-elle source de certitude dans le domaine scientifique. Cette expérience se fait par l'autorité des savants et le raisonnement spontané qui se tient au contact des choses. Bacon rejette ainsi les raisonnements purement abstraits qui sont stériles pour l'avancement des sciences.


Roger Bacon n'accorde pas tout autant d'importance que ses contemporains à la foi pour la recherche de la vérité dans le domaine scientifique. Pour lui, la connaissance du divin et la révélation ne peuvent pas entrer en conflit avec la connaissance de la nature. Avant Francis Bacon et Gaston Bachelard, il dénonce, dans sa lettre au pape et dans son Opus majus, quatre "causes générales de l'erreur humaine" : le fait de se cacher sa propre ignorance, "les exemples d'autorités fragiles et indignes", le poids des mauvaises habitudes, enfin "les préjugés vulgaires" ; pour la théologie, il dénonce, dans son Opus minus sept péchés capitaux des théologiens de son époque : 1) invasion par la philosophie, 2) ignorance des sciences expérimentales et de la linguistique, 3) culte de la personnalité, 4) primat des Sentences de Pierre Lombard sur la Bible, 5) corruption des Textes saints dans leurs différentes versions, 6) erreurs d'interprétation, enfin 7) ignorance des propriétés des choses par les prédicateurs. [3]

Roger Bacon comprit avant d'autres qu'Aristote avait commis quelques erreurs à propos des phénomènes naturels, ce qui ne l'empêcha nullement d'intégrer la pensée d'Aristote, mais aussi celle de Platon, qu'il considère comme pères de l'Église dans l'histoire de la religion.

Il critique la théologie de son temps sur les aspects scientifiques. Il fut persécuté car il remettait en cause l'équilibre entre foi et raison, à l'avantage relatif de la raison. Pour lui, l'unique sagesse est celle des ouvrages.

Roger Bacon a dénoncé les Croisades, qu'il concevait comme une entreprises de domination sur des peuples : plutôt que de massacrer les «infidèles», il aurait fallu leur prêcher l'Évangile. Mais il constata tandis que personne à son époque n'avait toujours étudié de façon systématique les langues et les croyances des peuples à atteindre.

Roger Bacon est reconnu comme l'un des auteurs envisageables du manuscrit de Voynich, un ouvrage chiffré qui n'a pas livré tous ses secrets à ce jour et dont la paternité reste controversée.

Roger Bacon fait partie des précurseurs de la Renaissance. Il inspira Auguste Comte qui, dans le prisme des idées du XIXe siècle, interpréta son œuvre d'une façon peut-être réductrice et partiale.

Science

Pour Roger Bacon dans son Commune naturalium, la science naturelle (scientia naturalis) comprend l'optique (perspectiva), l'astrologie (astronomia judiciaria et operativa), la science de la mesure (scientia ponderum), l'alchimie (alkimia), l'agriculture, la médecine, la science expérimentale (scientia experimentalis).

Roger Bacon est un des tout premiers, légèrement après Roger Grosseteste, bien avant Francis Bacon, à souligner l'obligation de recourir à la vérification expérimentale (Opus majus, VI). "L'expérience est double (duplex est experientia)  : l'une passe par les sens extérieurs (... ) et cette expérience est humaine et philosophique (... ), (l'autre consiste en ) illuminations intérieures" (Opus majus, t. II, p. 169). La première expérience, physique, s'appuie sur des instruments adaptés et sur des "œuvres certificatrices", des phénomènes astronomiques, optiques, fondés sur la vue, portant sur le monde corporel. La seconde expérience, mystique, consiste en illuminations générales par l'intellect agent (Dieu lui-même) et en illuminations spéciales (intuitions spécifiques et personnelles).

Il affirme l'obligation des mathématiques : "Toute science requiert les mathématiques (omnis scientia requirit mathematicam) (Opus majus, t. III, p. 98).

Linguistique

Icône de détail Article détaillé : Philosophie du langage.

Roger Bacon a rédigé deux grammaires : Grammatica græca et Grammatica hebraica, dont on ignore les dates de composition. On lui doit une Summa grammatica. Sa linguistique développe une théorie de la signification naturelle [4], venue d'Augustin, qui sera reprise par Guillaume d'Occam. "Il élabore une sémantique particulièrement neuve qui fait dépendre la signification non seulement du signe lui-même mais toujours de celui qui en fait usage et de l'intention posée. Remaniant la distinction signe naturel / signe contruit, il opte pour une logique fondée sur le sujet et sur la non-extensivité de l'énoncé. Selon lui, un discours n'est pas donné une fois pour toutes ni son sens reçu sans conditions : sur ce point il s'oppose à Robert Kilwardy. D'autre part, il insiste énormément sur la dimension affective des syncatégorèmes, affirmant qu'ils peuvent être utilsés tantôt sous le mode du concept tantôt sous le mode de l'affection, avec pour résultat un élargissement de l'analyse propositionnelle. "[15]

Alchimie, astrologie, magie

"On ne peut rien objecter aux mathématiques qui sont une partie de la philosophie, mais uniquement aux mathématiques qui sont une partie de la magie. C'est contre ces dernières uniquement que les saints ont parlé, tandis qu'ils exaltaient les vraies mathématiques. Car les mathématiques sont doubles, les unes sont superstitieuses lorsqu'elle s soumettent l'ensemble des choses et le libre arbitre à l'obligation et qu'elles prétendent à une connaissance du futur. "
"Tout ce qui ne peut être compris comme opération de la nature et de l'art ou bien est surnaturel ou bien est un phénomène illusoire et trompeur. (... ) Deux erreurs : les uns nient tout ce qui est surnaturel, et les autres, dépssant la raison, tombent dans la magie. Il faut par conséquent se garder de ces nombreux livres qui contiennent des vers, des caractères, des oraisons, des conjurations, des sacrifices, car ce sont des ouvrages de pure magie. "

Textes

La bibliographie des œuvres est immense [7] (par ordre alphabétique)

  • Compendium studii philosophiæ (Abrégé des études philosophiques) (1271-1272). Édi. par Th. S. Maloney, 1988. Trad. an. en ligne [8]
  • Compendium studii theologiæ (Abrégé des études théologiques) (1292, inachevé), édi. par H. Rashdall (1911), Gregg Press Limited, 1966, 118 p. Trad. an. T. Maloney, Leryde, Ed. Brill, 1988. Testament philosophique et théologique de Roger Bacon.
  • Epistula ad papam Clementem IV (Lettre au pape Clément IV. Trad. fr. par J. -M. Meillaud : Lettre à Clément IV, in Philosophes médiévaux des XIIIe et XIVe s. Anthologie de textes philosophiques, 10/18, 1986, p. 131-148. Lettre programmatique.
  • Epistola de secretis operibus naturæ et artis et de nullitate magiæ (Lettre sur les prodiges de la nature et sur la nullité de la magie) (vers 1260), trad. A. Poisson (1893), Éditions de l'Échelle, 1977, 70 p. [9]
  • De multiplicatione specierum (De la multiplication des espèces, trad. an.  : Roger Bacon's Philosophy of Nature : A Critical Edition, With English Translation, Introduction, and Notes, of'De Multiplicatione Specierum'and'De Speculis Comburentibus', Saint Augustine Press, 1997, 502 p.
  • Notes inédites. Anheim (Etienne), Grevin (Benoît), Mortard (Martin), "Exégèse judéo-chrétienne, magie et linguistique : un recueil de notes inédites attribuées à Roger Bacon", in : Archives d'histoire doctrinale et littéraire du Moyen Age, 68 (2001), p. 95-154.
  • Opus majus (Œuvre majeure, 1268, publié par Samuel Jebb, Londres, 1733, in-ful., 840 p. ). Ouvrage qu'il adressa au pape Clément IV, il s'était proposé de rassembler toute sa doctrine ; il en fit deux refontes successives sous les noms d'Opus minus et d'Opus tertium (ces deux ouvrages n'ont été publiés qu'en 1860, à Londres, par J. S. Brewer). Trad. an. Robert B. Burke (1928), Opus majus. A Translation, Kessinger Publishing, 2002, 2 t., 444 p. + 440 p. Résumé en an. [10] [11]
  • Opus minus (Œuvre mineure, 1265), in Opera Quædam Hactenus Inedita, édi. J. S. Brewer, Vol. I, 1859, rééd. New York 1964.
  • Opus tertium (Œuvre troisième, 1270), in Opera Quædam Hactenus Inedita, édi. J. S. Brewer, Vol I, 1859, rééd. New York 1964.
  • De perspectiva. Trad. an. D. C. Lindberg, Oxford, Clarendon Press, 1996.
  • De retardatione accidentium senectutis (De l'art de retarder la vieillesse) , Oxford. Peut-être d'un pseudo-Roger Bacon.
  • Secretum secretorum cum Glossis et Notulis (Le Secret des secrets, avec gloses et notes) (1275-1280), R. Steele édi.  : Opera hactenus inedita Rogeri Baconis, Oxford, Clarendon Press, 1909-1940, t. 5, 1920, p. 1-172. Commentaire d'un traité occultiste qu'il croit d'Aristote.
  • De signis (Des signes, traité dans l'Opus magnum). Trad.  : Traité des signes, in I. Rosier, J. Biard et L. Cesalli, ROger Bacon et le'De signis', Paris, Vrin.
  • Speculum alchemiæ (Le miroir d'alchimie) . Forgé par un pseudo-Roger Bacon au XVe s. [12]
  • Speculum astronomiæ (Le miroir d'astronomie) (1277). Attribué probablement à tort à Roger Bacon par Pierre Mandonnet. Attribué aussi à tort à Albert le Grand. Richard de Apportéval en est peut-être l'auteur.
  • Summelæ dialectices. Libera (Alain de ), Les Summulæ dialectices de Roger Bacon, I-II. De termino, De enuntiatione, in : Archives d'histoire doctrinale et littéraire du Moyen Age 53 (1986), 139-289 ; Les Summulæ dialectices de Roger Bacon, III. De argumentatione, in : Archives d'histoire doctrinale et littéraire du Moyen Age 54 (1987), 171-278.

Études

(par ordre alphabétique)

  • Bérubé (C. ), De la philosophie à la sagesse chez saint Bonaventure et Roger Bacon, Rome, 1976.
  • Carton (Raoul), L'expérience physique chez Roger Bacon ; L'expérience mystique de l'illumination intérieure chez Roger Bacon (1924), Vrin reprises,
  • Charles (E. ), Roger Bacon, sa vie, ses ouvrages, ses doctrines selon des textes inédits (1861)
  • Dictionnaire de Théologie catholique, article "Roger Bacon", par G. Delorme, (Paris 1932), vol. 2, p. 8-31.
  • Catholic Encyclopædia, article "Roger Bacon" [13]
  • Delboy (Hervé)  : en français [14]
  • Gilson (Etienne), La philosophie au Moyen Âge (1922), Payot, 2° éd. revue 1962, p. 476-482.
  • Hackett (Jeremiah) édi., Roger Bacon and the sciences, Leyde, Brill, 1997. (Studien und Texte zur Geistesgeschichte des Mittelaters ; 57). ISBN 90-04-10015-6. [15]
  • Hackett (Jeremiah), Maloney (Thomas S. ), A Roger Bacon Bibliography, New scholasticism 61 (1987), 184-207.
  • Delboy (Hervé)  : en français [16]
  • Internet Medieval Source Book [17]
  • Lindberg (David C. ), "Science as handmaiden : Roger Bacon and the patristic Tradition", Isis 78 (1987), 518-536.
  • Lindberg (David C. ), "On the Application of mathematics to nature : Roger Bacon and his predecessors", British Journal for the History of Science 15 (1982), 3-25.
  • Maloney (Thomas S. ), "The extreme realism of Roger Bacon", Review of metaphysics 38 (1985), 807-837.
  • Standford Encyclopedia of Philosophy [18]

Notes et références

  1. «nullus sermo in his potest certificare, totum enim dependet ab experientia»
  2. Roger Bacon, Opus majus (1266), VI, p. 201.
  3. Roger Bacon, Opus tertium, chap. II. Opus minus, édi. Brewer p. 322.
  4. Opus tertium, édi. Brewer p. 1 ; Opus majus, édi. Bridges p. 2.
  5. Roger Bacon, Opus tertium (1268), chap. XX.
  6. La condamnation parisienne de 1277, édition du texte latin et trad. David Piché, Vrin, 2002.
  7. Jeremiah Hackett, "Roger Bacon. His Life, Career, and Works", in Hackett, Roger Bacon and the Sciences, Leyde, éd. Brill, 1997, p. 13–17.
  8. Paul Sidelko, "The Condemnation of Roger Bacon", Journal of Medieval History, 22 (1996), p. 69-81.
  9. Luca Bianchi, Censure et liberté intellectuelle à l'Université de Paris (XIIIe-XIVe siècles) "", Les Belles Lettres, 1999, p. 25, 237.
  10. Voir cependant l'article Marco Polo
  11. Roger Bacon, Opus majus, chap. VI.
  12. Étienne Gilson, Les Sources gréco-arabes de l'augustinisme avicennisant, Vrin, rééd. 1986.
  13. Roger Bacon, Opus majus, t. III, p. 45.
  14. Roger Bacon, Opûs majus, t. II, p. 177.
  15. Benoît Patar, Dictionnaire des philosophes médéiévaux, Canada, Fides, Presses philosophiques, 2006, p. 399.
  16. George Molland, "Roger Bacon and the Hermetic Tradition in Medieval Science", Vivarium, XXXI (1993), p. 140-160).
  17. HACKETT (J. ), "Roger Bacon on Astronomy-Astrology : The Sources of the Scientia experimentalis", in Roger Bacon and the Sciences. Commemorative Essays, éd. J. Hackett, Leiden-New York-Köln, 1997, pp. 175-198. Pierre Mandonnet, "Roger Bacon et le Speculum Astronomiæ (1277) ", Revue néoscolastique de philosophie, 17 (1910), p. 313- 335.

Source partielle

«Roger Bacon», dans Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir. ), Dictionnaire universel d'histoire et de géographie, 1878 [détail des éditions] (Wikisource)


Augustin d'Hippone · Boèce · Pseudo-Denys l'Aréopagite · Proclos · Al-Kindi · Al-Farabi . Avicenne · Averroès · Ibn Khaldoun · Maïmonide · Jean Scot Erigène · Anselme · Pierre Abélard · Albert le Grand · Thomas d'Aquin · Thomisme · Scolastique · Hugues de Saint-Victor · Richard de Saint-Victor · Godefroy de Saint-Victor · Roger Bacon · Bonaventure · Raymond Lulle · Mysticisme · Maître Eckhart . Duns Scot · Nominalisme · Guillaume d'Occam · Jean Buridan · Albert de Saxe · Al-Biruni · Nicolas de Cues ·

Recherche sur Amazone (livres) :




Ce texte est issu de l'encyclopédie Wikipedia. Vous pouvez consulter sa version originale dans cette encyclopédie à l'adresse http://fr.wikipedia.org/wiki/Roger_Bacon.
Voir la liste des contributeurs.
La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 18/03/2009.
Ce texte est disponible sous les termes de la licence de documentation libre GNU (GFDL).
La liste des définitions proposées en tête de page est une sélection parmi les résultats obtenus à l'aide de la commande "define:" de Google.
Cette page fait partie du projet Wikibis.
Accueil Recherche Aller au contenuDébut page
ContactContact ImprimerImprimer liens d'évitement et raccourcis clavierAccessibilité
Aller au menu