Luca Gaurico

Luca Gaurico fut un mathématicien, un astrologue et un prélat italien. Il se livra en premier lieu à l'enseignement des mathématiques, puis s'adonna à l'astrologie.



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Définitions :

  • Luca Gaurico (in Latin, Lucas Gauricus) (March 12, 1476 - 1558) was an Italian astrologer, astronomer, and mathematician.... (source : en.wikipedia)

Luca Gaurico (Luc Gauric, lat. Gauricus) (Giffoni, dans l'ancien royaume de Naples 1476 - Rome 1558) fut un mathématicien, un astrologue et un prélat italien. Il se livra en premier lieu à l'enseignement des mathématiques, puis s'adonna à l'astrologie. Les papes Jules II, Léon X, Clément VII, Paul III lui accordèrent des marques d'estime; il fut appelé évêque de Civita-Ducale en 1545. Il fut un des promoteurs de la réforme du calendrier par la publication de son «Calendarium ecclesiasticum novum, ex sacris litteris, probatisque, sanctorum patrum synodis excerptum, etc. (1552). Il fut un des astrologues les plus renommés du XVIe siècle, et le pape Paul III s'attacha ses services. [1]

Prétendue prédiction de la mort du roi Henri II

En 1552, Catherine de Médicis lui demanda de dresser l'horoscope d'Henri II. Gauric recommanda à Catherine de Médicis d'éviter pour le roi tout combat singulier en champ clos, surtout aux environs de la quarante et unième année, parce que à cette époque de sa vie il était menacé d'une blessure à la tête qui pouvait entraîner rapidement la cécité ou la mort. Catherine de Médicis étonnée, se fit confirmer cette prédiction par d'autres astrologues tels que Gassendi, Jérôme Cardan et Gabriel Simeoni. Il se fait que Henri II fut mortellement blessé le 30 juin 1559 dans les circonstances prévues par Gauric, ce qui établit définitivement sa réputation.

C'est du moins ce qu'on lit dans un dictionnaire publié par les éminentes éditions encyclopédiques Larousse[2]. Dans le Dictionnaire de Pierre Bayle, l'horoscope d'Henri II par Gauric est cité littéralement. Il n'y est pas question de duel ni de combat singulier. Gauric, après avoir promis les plus heureux succès au roi, ajoute qu'il vivra jusqu'à 69 ans, 10 mois et 12 jours à condition de passer les années de son âge 56, 63 et 64[3].

(De même, Nostradamus, dont un quatrain obscur est interprété par certains comme annonçant la mort d'Henri II, écrivait en clair dans ses Présages en prose, à la fin de ce qui concerne le mois de juin 1559 – Henri II fut blessé en juin et mourut en juillet – : «La France largement augmenter, triompher, magnifier, & bien plus le sien Monarque[4].»)

Références et notes

  1. Dictionnaire universel encyclopédique Larousse, 1910
  2. Jean-Louis Brau, Dictionnaire de l'Astrologie, Éditions Larousse, Paris 1977, isbn : 2-03-075477-3
  3. Pierre Bayle, Dictionnaire historique et critique, édition de Paris, 1820, t. 8, article Henri II, p. 26, consultable sur Google Books, citation de Gauric, Tractatus astrologicus, Venise, 1552, folio 42 verso. Il existe une autre version de la prophétie de Gauric. En 1552, Gauric aurait envoyé au duc Hercule de Ferrare une prédiction relative à trois souverains. Pour Henri II, il disait ceci : «Cependant il semble que les voyages par eau soient défavorables et que quelque empêchement vienne des chevaux et des larmes coulant de l'œil gauche.» Cette version est donnée par Erasmo Pèrcopo, L'umanista Pomponio Gaurico. Luca Gaurico ultimo degli astrologi, Napoli, Luigi Pierro, 1895, p. 159, qui renvoie à Gui du Faur de Pibrac, Apologie à la reine Marguerite, in D'Artigny, Mémoires d'histoire, de critique et de littérature, Paris, 1749, t. II et t. III, pp. 317 et s. David Clement, Bibliothèque curieuse, t. 9, chez Jean Guillaume Schmid, 1760, consultable sur Google Books, précise que le passage de Pibrac est cité p. 410 du tome II de D'Artigny et qu'à l'endroit indiqué de son tome III, D'Artigny argumente contre l'authenticité de la prédiction délivrée par Pibrac à Gauric. (Selon Clement, Pibrac datait la prophétie de Gauric de 1549 et non de 1552, comme le fait Pèrcopo. )
  4. B. Chevignard, Présages de Nostradamus, 1999, p. 87 et 341.

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