Astrologie sidérale

L'astrologie sidérale est le dispositif d'astrologie utilisé dans les pays asiatiques, mais aussi par une minorité d'astrologues occidentaux.



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  • L'astrologie sidérale emploie la constellation réelle dans laquelle le soleil... l'astrologie tropicale emploie un 30 - degré secteur du zodiaque comme sa base.... L'astrologie sidérale est employée par une minorité d'astrologues et ... (source : library.thinkquest)
  •  messages - 5 auteurs - Dernier message : 9 déc 2004 L'astrologie sidérale est plus proche de l'absolu... Où débute, où finit la constellation du Bélier ?.... Ce sont des idolâtres d'un faux zodiaque... tandis que la colonne vertébrale de l'astrologie est en premier lieu... (source : onnouscachetout)

L'astrologie sidérale est le dispositif d'astrologie utilisé dans les pays asiatiques (En Inde par exemple, voir Astrologie Jyotish), mais aussi par une minorité d'astrologues occidentaux. Elle a été introduite en Occident en 1944, par l'astronome irlandais Cyril Fagan.

Origine

Déplacement du point vernal au cours du temps. La ligne rouge représente un segment de la trajectoire apparente du Soleil durant l'année terrestre. La ligne rouge et verte est la projection de l'équateur terrestre sur la voûte céleste. Le point de concours entre les deux lignes représente le point vernal. En 1500 av. J. -C., il se trouvait à la fin de la constellation du Bélier, en -500 au début du Bélier, et en 150 après JC (époque de Ptolémée), au centre des Poissons.

Le zodiaque classique de l'astrologie grecque, tel que défini par Ptolémée, est tropical, c'est-à-dire qu'il est divisé en 12 portions identiques de 30°, en commençant par le point vernal. Ce dispositif est toujours utilisé actuellement par l'immense majorité des astonomes occidentaux.

L'astrologie sidérale, quant à elle , définit les signes du zodiaque, aussi de 30° chacun, à partir des vraies constellations. Ce zodiaque fixe est calé sur les étoiles, mais ne coïncide pas précisément avec les constellations localisées dans le plan de l'écliptique, car les constellations astronomiques sont étendues inégalement, et leurs étendues ont été fixées conventionnellement par les astronomes lors d'un congrès astronomique dans le premier tiers du XXe siècle.

Comme le phénomène de précession des équinoxes, découvert en 130 av. J. -C. par l'astronome grec Hipparque, révèle un décalage entre les deux dispositifs, d'environ 1° l'ensemble des 72 ans. Il en résulte qu'une personne n'aura pas le même signe astrologique selon qu'elle utilise l'astrologie tropicale ou l'astrologie sidérale. Une personne est dite native d'un signe quand le Soleil se trouvait dans ce signe au moment de sa naissance. A titre d'exemple, si une personne est dite «Bélier», en astrologie tropicale, cela veut dire que le Soleil se trouvait dans le secteur zodiacal du Bélier au moment de sa naissance (et non dans la constellation, celle-ci s'étant progressivement décalée avec la précession des équinoxes). En astrologie sidérale, pour être dit «Bélier», il faut que le Soleil se soit trouvé effectivement dans la constellation du Bélier lors de sa naissance. Plus simplement, l'astrologie tropicale utilise le zodiaque tel qu'il était aux alentours de l'an 150 après J. -C., alors que l'astrologie sidérale utilise le zodiaque actuel.

En effet, à cette époque, l'équinoxe de printemps avait lieu lors de l'entrée du Soleil dans la constellation du Bélier. Cependant, quand les Grecs ont adopté l'astrologie, ils ignoraient le phénomène de la précession des équinoxes (contrairement aux Chaldéens), et sa redécouverte par Hipparque n'a pas été prise en compte par Ptolémée, lequel à par conséquent théorisé au début de l'ère chrétienne un zodiaque dit tropical, toujours utilisé actuellement en Occident, qui ne correspond plus aux données astronomiques (le point vernal se trouvant actuellement dans la constellation des Poissons).

Il y a par conséquent une controverse entre les astrologues tropicaux et sidéraux. Dans la mesure où l'astrologie ne repose sur aucun fondement scientifique, il est impossible de trancher le débat entre le zodiaque faux des tropicaux et le zodiaque vrai des sidéraux, l'efficacité d'un des deux dispositifs n'ayant jamais été démontrée.

Astrologie Hindoue

L'astrologie hindoue, aussi appelée Astrologie védique ou jyotish, est sidérale. Elle prend en compte le décalage dû à la précession des équinoxes, avec une correction, appelée «Ayanamsa», d'environ 24°. Il existe cependant plusieurs Ayanamsa, faisant que les différents dispositifs d'astrologies védiques changent de quelques minutes ou secondes d'arc. L'Ayanamsa de Lahiri est l'Ayanamsa qui est le plus souvent admis : il valait 23°48'en 1996[1] La grande majorité des astrologues indiens n'utilisent que le zodiaque sidéral qui débute pour eux avec l'étoile fixe Revati (Zeta Piscium).

Cyril Fagan

Il établit l'origine du zodiaque en 786 av. J. -C., année pendant laquelle une importante conjonction astronomique a eu lieu et que le point vernal se trouvait dans le Bélier. Selon les travaux de Cyril Fagan et Donald Bradley, le zodiaque des signes et celui des constellations coïncidaient précisément en 221 après J. -C., c'est-à-dire que le point vernal entrait à ce moment dans le Bélier. [2]

Signes tropicaux et constellations sidérales

Presque l'ensemble des astrologues, qu'ils soient sidéraux ou tropicaux, sont d'accord pour diviser le zodiaque en 12 signes de taille identique. Cependant, certains sidéraux considèrent qu'il faut définir la taille des signes par rapport à l'étendue réelle des constellations dans le ciel.

Du fait de la précession des équinoxes, le premier signe du Zodiaque, le Bélier, débutera le 21 mars pour les tropicaux, le 30 avril pour les sidéraux.

Les 13 constellations de l'écliptique

Pour des raisons de simplification mathématique, la majorité des astrologues utilisent 12 signes (car 360 est un multiple de 12), tandis que le zodiaque astronomique compte 13 constellations, la 13e étant Ophiuchus (ou le Serpentaire). Quelques astrologues sidéraux utilisent cependant les 13 constellations.

Par conséquent, on peut définir 3 zodiaques : le zodiaque tropical, le zodiaque sidéral, et le zodiaque astronomique réel (utilisé par quelques astrologues sidéraux). Ce dernier utilise les limites officielles des constellations du zodiaque sur l'écliptique, établie en 1930 par l'Union astronomique mondiale. C'est ce dernier zodiaque qui est utilisé par certains «astrologues» du mouvement anthroposophique, comme Günther Wachsmuth[3], et Maria Thun pour son calendrier des semis. [4], néanmoins ils ne tiennent pas compte d'Ophiucus. Il en est de même de l'astro-météorologue J. Lippens[5]

Pour l'année 2002, on a le tableau suivant (il faut rajouter 1 jour aux zodiaques sidéraux et astromiques tout les 70 ans et demi)


Constellation Dates tropicales Dates sidérales Dates astronomiques
Bélier 21 mars - 19 avril 15 avril - 15 mai 19 avril - 13 mai
Taureau 20 avril - 20 mai 16 mai - 15 juin 17 mai - 19 juin
Gémeaux 21 mai - 20 juin 16 juin - 15 juillet 20 juin - 20 juillet
Cancer 21 juin - 22 juillet 16 juillet - 15 août 21 juillet - 9 août
Lion 23 juillet - 22 août 16 août - 15 septembre 10 août - 15 septembre
Vierge 23 août - 22 septembre 16 septembre - 15 octobre 16 septembre - 30 octobre
Balance 23 septembre - 22 octobre 16 octobre - 15 novembre 31 octobre - 22 novembre
Scorpion 23 octobre - 21 novembre 16 novembre - 15 décembre 23 novembre - 29 novembre
  Ophiuchus     30 novembre - 17 décembre
Sagittaire 22 novembre - 21 décembre 16 décembre - 14 janvier 18 décembre - 18 janvier
Capricorne 22 décembre - 19 janvier 15 janvier - 14 février 19 janvier - 15 février
Verseau 20 janvier - 18 février 15 février - 14 mars 16 février - 11 mars
Poissons 19 février - 20 mars 15 mars - 14 avril 12 mars - 18 avril

Les 21 constellations des planètes

A cause de leur inclinaison comparé à l'écliptique, les planètes ne se cantonnent pas dans les 13 signes coupés par le plan de l'écliptique. Les 7 planètes (sans tenir compte de Pluton, dont l'orbite est trop excentrique au sens astronomique du terme) traversent en tout 21 constellations, les huit supplémentaires étant la Baleine, le Corbeau, la Coupe, l'Hydre, Orion, Pégase, l'Écu de Sobieski et le Sextant

Références et notes

  1. Denise Huat, L'ABC de l'astrologie indienne, Éditions Jacques Granger, Paris 1998, isbn : 27339005775
  2. Vivian E. Robson, Les étoiles fixes et les constellations en astrologie, (1923) - Éditions Pardès, Puisseaux, 1991 (réédition de la version de 1984) - isbn : 2-86714-089-7
  3. Günther Wachsmuth, Ciel de naissance et ciel de mort, (Dornach 1956), Trad. française : Éditions Triades, Paris 1976
  4. Maria Thun, Calendrier des semis 2007, Mouvement de Culture Bio-dynamique, Paris
  5. J. Lippens, Astrométéorologie, Éditions des Cahiers astrologiques, Paris 1952


Bibliographie

Voir aussi

Liens externes

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