Papus

Gérard Encausse, dit Papus est un occultiste français, cofondateur de l'Ordre Martiniste avec Augustin Chaboseau.



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Occultiste - Kabbale - Magicien ésotérique - Tarot divinatoire - Art divinatoire - Martinisme - Rose-Croix - Pseudonyme - Personnalité française - Naissance en 1865 - Décès en 1916

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Gérard Encausse, dit Papus

Gérard Encausse, dit Papus (13 juillet 1865 à La Coruña - 25 octobre 1916 à Paris) est un occultiste français, cofondateur de l'Ordre Martiniste avec Augustin Chaboseau.

Biographie

Né le 13 juil. 1865, en Espagne, à La Corogne, d'un père français et d'une mère espagnole, Gérard Encausse passa toute sa jeunesse à Paris, où il fut reçu docteur en médecine (juil. 1894). Avant même de terminer ses études, dès 1886 à peu près, il se donna pour tâche de lutter contre le scientisme de l'époque en répandant une doctrine nourrie aux sources de l'ésotérisme occidental d'alors : le chimiste Louis Lucas, le mathématicien Wronski, l'alchimiste Cyliani, le pythagoricien Lacuria, le magnétiseur Hector Durville, Antoine Fabre d'Olivet, Alexandre Saint-Yves d'Alveydre. Encausse, qui se fit appeler Papus selon le nom d'un esprit du Nuctaméron, attribué à Apollonius de Tyane, fut un chef de file incontesté. Il se défendait d'être un thaumaturge ou un inspiré et se présentait comme un savant, un expérimentateur. D'autre part, la pensée de Louis-Claude de Saint-Martin a laissé sur lui une trace profonde à partir de 1889 à peu près, peu après sa rupture (1890) avec la Société Théosophique de Mme Blavatsky.

Il s'affilia à de nombreuses organisations initiatiques, dont : le martinisme de Henri Delaage (1882), l'Hermetic Brotherhood of Luxor de Max Théon (en 1885 ?), la Société Théosophique de Helena Blavatsky (en 1887), l'Ordre Kabbalistique de la Rose-Croix de Péladan et Guaita (en 1888), l'Eglise gnostique de Jules Doinel (en 1892), l'Hermetic Order of the Golden Dawn (en 1895), la franc-maçonnerie (vers 1900), le Rite Swedenborgien (1901), le Rite de Memphis-Misraïm (1908), etc.

L'Ordre Martiniste, créé par Papus et par Augustin Chaboseau en 1891, doit son nom au souvenir de Louis-Claude de Saint-Martin et peut-être à celui de J. Martinès de Pasqually. Dans sa revue officielle, L'Initiation, fondée par Papus en 1888, on relevait les noms de Stanislas de Guaita, Péladan, Charles Barlet, Matgioi, Marc Haven, Paul Sédir, Albert de Rochas, Lucien Chamuel. Mais, du moins pendant longtemps, les noms de Martines de Pasqually, Saint-Martin, ou Willermoz y sont nettement moins cités que ceux de Fabre d'Olivet et d'Eliphas Lévi. Les premiers martinistes de renom furent Paul Adam, Maurice Barrès, Stanislas de Guaita, Victor-Émile Michelet et Péladan.

D'autre part il se forma un groupe organisant des cours et des conférences visant à faire découvrir aux chercheurs les valeurs de l'ésotérisme occidental. Il devint bientôt le cercle extérieur de l'Ordre Martiniste, sous le nom de Faculté Libre des Sciences Hermétiques (mars 1897). Les cours étaient nombreux (une douzaine par mois à peu près), et les sujets étudiés allaient de la Kabbale à l'Alchimie et au Tarot, en passant par l'histoire de la philosophie hermétique. Papus, Sédir, Victor-Emile Michelet, et A. Chaboseau, entre autres, jouaient les professeurs. La section Alchimie, dirigée par François Jollivet-Castellot, est à l'origine de la Société Alchimique de France.

Ce vaste mouvement hermétique, dont Papus était l'une des âmes agissantes, est sans nul doute inséparable de la littérature symboliste de cette époque, quoiqu'il fût lui-même naturellement bien plus orienté vers les mystères de l'occultisme que vers les recherches esthétiques de Mallarmé ou de Villiers de l'Isle-Adam. De leur côté, les symbolistes ne trouvaient guère dans le renouveau ésotérique que des thèmes d'inspiration. Le martinisme, d'ailleurs, n'apparaît à cette époque que comme l'une des nombreuses manifestations de ce renouveau.

Papus eut une production littéraire impressionnante, qui lui valut le surnom de «Balzac» de l'occultisme. D'aucuns lui reprochent cependant d'avoir manqué de rigueur dans ses travaux sur la Qabbale. Par ses talents de vulgarisateur, il contribua à ouvrir les esprits de son temps aux sources vives de la pensée analogique et de l'imagination créatrice, poursuivant en cela le travail qu'Eliphas Lévi avait entrepris (Les Disciples de la science occulte : Fabre d'Olivet et Saint-Yves d'Alveydre, Paris, 1888 ; Traité élémentaire d'occultisme, Paris, 1888 ; Traité méthodique de sciences occultes, Paris, 1891, etc. )

Papus dans une loge martiniste de la Belle époque.

En automne de 1905, Nicolas II, aux prises avec les troubles sociaux, l'appela à Tsarskoïe Selo pour lui demander conseil. Papus évoqua alors, au cours d'une opération magique, l'esprit d'Alexandre III, qui préconisa la répression et annonça une révolution de grande envergure. Papus affirma au tsar que cette révolution n'éclaterait pas tant que lui-même serait vivant. Le Maître Philippe de Lyon, véritable guide de Papus, jouit, lui aussi d'une grande autorité morale auprès du tsar, à qui il avait prédit l'apparition du successeur au trône, mais la venue de Raspoutine l'évinça. Les visites de Papus à Nicolas II, séjours auréolés de mystère, ne sont qu'épisodes parmi d'autres dans cette vie étrange mais féconde.

L'Ordre Martiniste, qui recruta vite des membres dans de nombreux pays, connaîtra des périodes de sommeil causées par les guerres, mais il est de nouveau en activité depuis 1952, grâce à l'action de Philippe Encausse, le fils de Papus.

Pierre-Augustin Chaboseau, avec l'aide de Victor-Emile Michelet, crée l'Ordre Martiniste Respectant les traditions en 1931. Ses membres sont répartis en trois degrés et travaillent dans des heptades (en maçonnerie, on dirait des grades et des loges). Le degré le plus élevé est celui de S. I. (Supérieur ou Serviteur Inconnu). Les femmes y sont admises autant que les hommes.

Papus est mort le 25 octobre 1916, à Paris. Pierre Piobb fut accusé à tort d'en être responsable. Papus a laissé 160 ouvrages, almanachs, revues et articles.

Cette biographie s'inspire beaucoup de celle (sous copyleft) qu'on peut trouver sur le site http ://www. la-rose-bleue. org. D'autres photos de Papus et de son entourage sont visibles à l'adresse : http ://www. la-rose-bleue. org/Biographies/Papus. html

Papus vu par ses contemporains

«Chez les anciens mystagogues, Papus est le nom du Génie de la Science et de la Guérison. Le bon Gérard Encausse, officier de santé, s'était affublé de ce nom sans le trouver ridicule. Carré d'épaules, trapu, presque bedonnant avant la trentaine, avec des traits à la fois poupins et sévères, les cheveux noirs, la barbe taillée en carré, il faisait craquer aux entournures sa redingote, qu'il portait toujours, et qu'on sentait trop étroite pour ses membres épais.» (Michel de Lézinier, Avec Huysmans - Promenades et souvenirs, Paris, Delpeuch, 1928, p. 167)

«Celui-là était le bœuf parmi ces évangélistes improvisés. Particulièrement travailleur, organisateur excellent, il creusa son sillon avec la charrue d'un encyclopédisme malheureusement trop hâtif. Il fabriqua des ouvrages énormes de bric et de broc, avec des citations et des gravures cueillies légèrement partout, amalgamant les textes, sans y apporter cette saveur perverse et personnelle qui du moins émane des pages de Guaita. (Jules Bois, Le Monde Invisible, Paris, Flammarion, s. d., p. 30).

Ouvrages de Papus

(par ordre chronologique)

  • Traité élémentaire de science occulte, Paris, Carré, 1888.
  • Le Tarot des Bohémiens, clef absolue des sciences occultes, Paris, Carré, 1889.
  • Traité méthodique de science occulte (1891), en 2 tomes, Paris, Editions Dangles, Paris
  • Traité élémentaire de magie pratique, Paris, Chamuel, 1893. Rééd. par Chacornac en 1924 sous le titre Traité méthodique de magie pratique
  • Les Arts divinatoires, Paris, Chamuel, 1895. Ed. augmentée Dangles, 1947.
  • Traité synthétique de chiromancie (1896). Ed. revue : Comment on lit dans la main (1902)
  • Du traitement externe et psychique des maladies nerveuses, Paris, Chamuel, 1897
  • Qu'est-ce que l'occultisme ?, Paris, Chamuel, 1900. Ed. augmentée Leymarie 1929.
  • ABC illustré d'occultisme (posthume), Paris, Dorbon, 1922.
  • La Cabbale, Tradition secrète de l'occident. Dixième Ed. augmentée Dangles, 1977.

Etudes sur Papus

  • Philippe Encausse (fils de Papus)  : Papus, sa vie, son œuvre, Paris, Ed. Pythagore, 1932.
  • Marie-Sophie André et Christophe Beaufils, Papus, biographie, la Belle époque de l'occultisme, Berg mondial, 1995.
  • Jean-Pierre Bayard, Philippe Encausse, Pierre Mariel, Papus : Occultiste, ésotériste ou mage ? Anthologie thématique du Dr Gérard Encausse, Mennecy, Editions Ediru, 384 p., 2005, ISBN-10 : 2867340500
  • Arnaud de l'Estoile, Papus, Grez-sur-Loing, Editions Pardès, Collection "Qui suis-je ?", 2006, 128 p.

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La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 18/03/2009.
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